*POUTINE, CE DE GAULLE RUSSE!*
«Le général de Gaulle a toujours essayé de protéger la souveraineté française (…) De Gaulle est digne de respect». Vladimir Poutine, le 4 Juin dernier, aux médias Français. Poutine et de Gaulle, ce sont deux itinéraires différents, deux parcours séparés par plus d’un demi siècle d’histoire. Deux militaires au service de leur peuple, aimant plus que tout leur pays. Mais avant tout, deux hommes providentiels ayant su redonner vie à leur nation.
Vladimir Poutine et Charles de Gaulle, deux esprits libres.
De Gaulle et Poutine furent respectivement et uniquement au service de la France et de la Russie. Deux chefs d’états s’opposant à l’ingérence Américaine. En 1943, de Gaulle avait été contraint d’écarter le général Giraud, pion des Américains, proche de Roosevelt. Aujourd’hui Poutine affronte les pions de la CIA tels que Kasparov, Navalny, Nemtsov et d’autres… Dans une de ses interventions le général disait, «Pourquoi voulez-vous qu’à 67 ans, je commence une carrière de dictateur ?», aujourd’hui, c’est au tour du chef du Kremlin d’être accusé de dictateur par les Occidentaux. Pourtant plus de 75% des Russes sont favorables à la politique menée par Russie Unie (institut indépendant Levada). Aujourd’hui, l’atlantisme illustre parfaitement la défense des intérêts Américains par d’autres états que les Etats-Unis. De Gaulle disait, en 1966, dans une lettre adressée au chef d’État Américain Lyndon B. Johnson, «La France, se propose de retrouver sur son territoire l’entier exercice de sa souveraineté, actuellement entravé par la présence permanente d’éléments militaires alliés ou par l’utilisation qui est faite de son ciel, de cesser sa participation aux commandements intégrés et de ne plus mettre de forces à la disposition de l’OTAN». Par ailleurs, n’oublions pas que de Gaulle avait annoncé en 1962 que le plan Marshall, en France, serait remboursé en 1965 alors que ce dernier devait être initialement remboursé en 1976. De quoi déplaire à Kennedy. Poutine, quant à lui, a toujours refusé d’adhérer à des politiques internationales atlantistes, au service d’états autres que la Fédération de Russie. L’exemple récent de la Crimée illustre cela, les intérêts Russes ainsi que les populations russophones ont été défendus par le Kremlin. Par son droit de veto au conseil de sécurité de l’ONU, aujourd’hui, la Russie importune, dérange et met à mal certaines politiques. Le chef d’état du plus grand pays au monde n’obéit qu’aux intérêts de la Russie et non aux intérêts des puissances occidentales. De Gaulle faisait de même, il y a un demi-siècle.
La Russie sauvée par une politique «Gaulliste» après des décennies de communisme?
À son insu, Poutine mène bel et bien une politique qui pourrait être caractérisée en France de «Gaulliste» ou encore de «Bonapartiste». Une politique marqué par sa souveraineté, Poutine refuse que des autorités supranationales aient de l’influence à l’intérieur des frontières Russes. Poutine s’est également toujours opposé à l’exploitation des ressources naturelles Russes par des groupes étrangers, l’affaire Khodorkovski illustre parfaitement cela. La Russie se débarrasse peu à peu des oligarques servant des intérêts autres que ceux du pays. En ce qui concerne l’économie, Charles de Gaulle disait, «Il ne faut pas non plus que l’augmentation des dépenses publiques dépasse celle du revenu national [...]. La rigueur s’impose à nous. Ce n’est pas seulement un problème d’équilibre des dépenses et des recettes, mais il faut que la part de l’Etat dans l’économie soit contenue». Poutine mène une politique économique à la fois interventionniste sur la scène internationale et libérale sur la scène nationale. Un juste milieu, hors des clivages idéologiques. Des entreprises nationalisées tels que Gazprom illustrent parfaitement cela. Tout comme le taux unique d’imposition à 12%, un taux élevé aux yeux des libéraux mais un taux unique applicable à l’ensemble de la population. En ce qui concerne l’identité, il existe une célèbre citation du général évoquant l’immigration massive : «Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées». Poutine est conscient que l’immigration massive est néfaste et que cette dernière doit être contrôlée pour le bien de la société. À ce sujet là, en 1995, Poutine disait : «La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies». Comme de Gaulle, Poutine a su mettre en avant des valeurs telles que le patriotisme, la fierté nationale où encore la famille.
De Gaulle voyait l’Europe comme allant «de l’Atlantique à l’Oural», Poutine partage cette vision, avec pour idéal une Europe allant de Lisbonne à Vladivostok.
Источник: http://jeunesdroitepopulaire.fr/poutine-ce-de-gaulle-russe-une-tribune-de-quentin-vercruysse/
À son insu, Poutine mène bel et bien une politique qui pourrait être caractérisée en France de «Gaulliste» ou encore de «Bonapartiste». Une politique marqué par sa souveraineté, Poutine refuse que des autorités supranationales aient de l’influence à l’intérieur des frontières Russes. Poutine s’est également toujours opposé à l’exploitation des ressources naturelles Russes par des groupes étrangers, l’affaire Khodorkovski illustre parfaitement cela. La Russie se débarrasse peu à peu des oligarques servant des intérêts autres que ceux du pays. En ce qui concerne l’économie, Charles de Gaulle disait, «Il ne faut pas non plus que l’augmentation des dépenses publiques dépasse celle du revenu national [...]. La rigueur s’impose à nous. Ce n’est pas seulement un problème d’équilibre des dépenses et des recettes, mais il faut que la part de l’Etat dans l’économie soit contenue». Poutine mène une politique économique à la fois interventionniste sur la scène internationale et libérale sur la scène nationale. Un juste milieu, hors des clivages idéologiques. Des entreprises nationalisées tels que Gazprom illustrent parfaitement cela. Tout comme le taux unique d’imposition à 12%, un taux élevé aux yeux des libéraux mais un taux unique applicable à l’ensemble de la population. En ce qui concerne l’identité, il existe une célèbre citation du général évoquant l’immigration massive : «Mon village ne s’appellerait plus Colombey-les-Deux-Églises, mais Colombey-les-Deux-Mosquées». Poutine est conscient que l’immigration massive est néfaste et que cette dernière doit être contrôlée pour le bien de la société. À ce sujet là, en 1995, Poutine disait : «La France deviendra dans moins de 20 ans la colonie de ses anciennes colonies». Comme de Gaulle, Poutine a su mettre en avant des valeurs telles que le patriotisme, la fierté nationale où encore la famille.
De Gaulle voyait l’Europe comme allant «de l’Atlantique à l’Oural», Poutine partage cette vision, avec pour idéal une Europe allant de Lisbonne à Vladivostok.
Quentin Vercruysse
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